Systèmes d'alerte précoce pour la résilience en cas de catastrophe

Publié le : 26/07/2024
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Table des matières

  1. Atténuer les risques de catastrophes : une priorité urgente
    1. Systèmes d'alerte précoce : Un droit humain fondamental
    2. Qu'est-ce qu'un système d'alerte précoce multirisques (MEWS) ?
  2. Alerte précoce pour tous : une initiative des Nations unies
    1. Aligné sur les objectifs de développement durable des Nations unies
    2. Les quatre piliers de l'alerte précoce pour tous
    3. Connaissance et surveillance en temps réel des risques de catastrophes
    4. Diffusion multicanal des alertes
    5. Capacités de réaction aux catastrophes
  3. Protéger les plus vulnérables
    1. Systèmes d'alerte précoce et de gestion des risques climatiques (CREWS)
    2. Asie-Pacifique : la région la plus exposée aux catastrophes dans le monde
    3. Afrique : un impact disproportionné sur les communautés
  4. Surveiller. Localiser. Alerter. Réagir. Avec Intersec.
 
 

Atténuer les risques de catastrophes : une priorité urgente

Entre 2000 et 2019, 7 348 catastrophes climatiques majeures ont été enregistrées. Elles ont fait 1,23 million de victimes et touché 4,2 milliards de personnes, entraînant des pertes économiques mondiales d'environ 2 970 milliards de dollars. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport aux catastrophes enregistrées au cours des 20 années précédentes. Quelque 91 % de ces catastrophes étaient dues à des inondations, des tempêtes, des sécheresses, des vagues de chaleur et d'autres phénomènes climatiques extrêmes.

4,5 milliards

Plus de la moitié de la population mondiale, soit environ 4,5 milliards de personnes, est exposée à un risque élevé de subir un phénomène météorologique extrême, tel qu'une inondation, une sécheresse, un cyclone ou une vague de chaleur.

C'est pourquoi les organisations internationales ont tiré la sonnette d'alarme et l'industrie des télécommunications s'est mobilisée pour faire évoluer la situation. Les Nations unies se sont engagées à "accroître sensiblement, d'ici à 2030, la disponibilité de systèmes d'alerte précoce multirisques et d'informations et d'évaluations sur les risques de catastrophes, ainsi que l'accès de la population à ces systèmes". 

 

  • Systèmes d'alerte précoce : Un droit humain fondamental

Les autorités ont l'obligation de prendre des mesures pour préserver la vie en cas de risque imminent. En cas de catastrophe, les alertes et les systèmes d'alerte précoce peuvent sauver des vies en donnant aux gens un tout petit peu plus de temps pour agir ou évacuer. Un système d'alerte précoce est une stratégie d'adaptation au changement climatique qui utilise des réseaux de communication intégrés pour aider les communautés à se préparer aux risques liés au climat. Un système d'alerte précoce efficace permet non seulement de sauver des vies et des emplois, mais aussi de protéger les terres et les infrastructures, favorisant ainsi la durabilité à long terme.

 

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Les pays dotés de systèmes d'alerte limités sont confrontés à un taux de mortalité dû aux catastrophes six fois plus élevé que ceux qui bénéficient d'une couverture complète.

 
 
 
  • Qu'est-ce qu'un système d'alerte précoce multirisques (MEWS) ?

Les systèmes d'alerte précoce multirisques sont conçus pour gérer différents types de risques et leurs impacts, qu'ils se produisent individuellement, simultanément, en chaîne ou de manière cumulative au fil du temps, en tenant compte de leurs effets potentiels interdépendants. 

Pour être efficaces, les systèmes d'alerte précoce multirisques doivent impliquer diverses parties prenantes et faire participer activement les communautés à risque. Cette approche globale garantit l'intégration d'une technologie appropriée, de cadres réglementaires et juridiques et de capacités opérationnelles adéquates :

  • Les autorités locales et nationales : Prise en compte de tous les risques pertinents.
  • Transports : Gestion du verglas, des inondations, des retards, etc.
  • Productivité agricole et sécurité alimentaire : Réagir au gel, à la grêle, aux inondations, etc.
  • Protection de l'offre et de la demande d'énergie : Préparation aux vagues de chaleur et de froid, aux tempêtes violentes, etc.
  • Santé : Gestion des épidémies amplifiées par des précipitations excessives, des vagues de froid, des canicules, etc.
  • Gestion des ressources en eau : Gestion des précipitations excessives, des sécheresses, etc.
  • Organisations internationales : Sensibilisation à l'échelle mondiale, lignes directrices pour la mise en œuvre et soutien opérationnel/financier.
  • Infrastructures de télécommunications : Garantir la connectivité mondiale des communications d'urgence résilientes.
  • Fournisseurs de technologies : Développer des technologies de prévision, d'alerte et de surveillance.
  • Le secteur privé : Assurer le devoir de diligence et la continuité des activités.


50%

50 % de toutes les catastrophes enregistrées sur une période de 50 ans étaient liées au temps, au climat et aux risques liés à l'eau.

 


Alerte précoce pour tous : une initiative des Nations unies

About - Systematic Observations Financing Facility %Un tiers de la population mondiale, principalement dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, n'est toujours pas couvert par les systèmes d'alerte précoce. En mars 2022, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a annoncé l'initiative Early Warnings for All (EW4A), selon laquelle les Nations unies prendront de nouvelles mesures pour faire en sorte que chaque habitant de la planète soit protégé par un système d'alerte précoce d'ici à 2027

En novembre 2022, le secrétaire général des Nations unies a lancé, lors de la COP27, un plan d'action exécutif pour mettre en œuvre l'initiative et a désigné l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR) comme co-responsables. 

 

77 %

77 % des personnes ayant vécu une catastrophe sans avoir été averties possèdent un téléphone portable.

 

 

  • Aligné sur les objectifs de développement durable des Nations unies

En intégrant l'adaptation au changement climatique, l'initiative EW4All soutient la réalisation de plusieurs cibles des ODD liées à la résilience aux catastrophes, notamment :
Digital Earth Africa Services and Tools for Sustainable Development Goals —  Documentation Digital Earth Africa 2021

    • ODD 1.5 : "D'ici à 2030, renforcer la résilience des pauvres et des personnes en situation de vulnérabilité et réduire leur exposition et leur vulnérabilité aux phénomènes extrêmes liés au climat et à d'autres chocs et catastrophes d'ordre économique, social et environnemental".
    • ODD 3.d : "Renforcer la capacité de tous les pays, en particulier des pays en développement, en matière d'alerte précoce, de réduction des risques et de gestion des risques sanitaires nationaux et mondiaux.
    • SDG 11.b : "D'ici à 2020, accroître sensiblement le nombre de villes et d'établissements humains qui adoptent et mettent en œuvre des politiques et des plans intégrés en faveur de l'inclusion, de l'utilisation efficace des ressources, de l'atténuation du changement climatique et de l'adaptation à celui-ci, de la résilience aux catastrophes, et élaborer et mettre en œuvre une gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux.
    • SDG 13.1 : "Renforcer la résilience et la capacité d'adaptation aux risques liés au climat et aux catastrophes naturelles dans tous les pays.
      Objectif 17. Partenariats pour les objectifs : L'initiative "Alertes précoces pour tous" est un effort novateur visant à garantir la sécurité de tous les habitants de la planète d'ici à la fin de 2027. 


  • Les quatre piliers de l'alerte précoce pour tous

L'initiative repose sur quatre piliers visant à mettre en place des systèmes d'alerte précoce multirisques efficaces et inclusifs :

  • Pilier 1 : Connaissance des risques de catastrophes, sous la direction de l'UNDRR.
  • Pilier 2 : Détection, observations, surveillance, analyse et prévision des aléas, sous la direction de l'OMM. 
  • Pilier 3 : diffusion des alertes et communication, sous la direction de l'Union internationale des télécommunications (UIT).
  • Le pilier 4 : préparation à la réponse, est dirigé par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).  

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Cette infographie souligne la nécessité de considérer les systèmes d'alerte précoce et d'alerte au public comme un cadre unifié. Elle montre visuellement comment ces systèmes, généralement considérés comme des entités distinctes, devraient être intégrés pour anticiper et gérer efficacement les crises.

En réunissant les différents acteurs publics et privés qui se consacrent à la sécurité des communautés, on crée un réseau solide capable de répondre rapidement et efficacement à diverses menaces.


 

 

 

  • Connaissance et suivi en temps réel des risques de catastrophes

L'impact dépend du lieu : la proximité des personnes et des infrastructures, la vulnérabilité de ces infrastructures et la capacité de l'événement à déclencher d'autres risques, comme un tsunami, un glissement de terrain, une liquéfaction ou des nuages de cendres étendus. La connaissance de la situation en temps réel est essentielle pour une gestion efficace des crises, car elle permet aux décideurs d'avoir une vue d'ensemble à 360° de la situation d'urgence en cours.

La possibilité de visualiser des cartes thermiques de la population en direct, d'intégrer diverses couches de données et de surveiller les menaces autour des parties prenantes et des installations permet une prise de décision plus adaptative et dynamique tout au long de la gestion des événements critiques, ce qui contribue en fin de compte à atténuer les dommages, à protéger les vies et à rétablir les opérations normales le plus rapidement possible.

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Près de 5 fois moins de personnes touchées par les catastrophes dans les pays disposant d'une couverture solide en matière d'alerte précoce multirisque.

 

 
  • Diffusion multicanal des alertes

Selon le rapport Facts and Figures 2023 de l'UIT, 95 % de la population mondiale a accès aux réseaux mobiles à large bande. Près de quatre personnes sur cinq (78 %) possèdent un téléphone mobile. Même dans les pays les moins avancés, le taux de possession d'un téléphone mobile est d'environ 60 %. Les réseaux mobiles constituent donc un canal de communication incroyablement puissant pour alerter les populations des dangers imminents. Cela souligne également la nécessité de veiller à ce que les gouvernements tirent parti des systèmes d'alerte précoce mobiles pour atteindre les communautés à risque. 

30 %

Les dégâts causés par une catastrophe peuvent être réduits de 30% si une alerte précoce est émise dans les 24 heures.

 

L'UIT préconise une approche multicanal, qui combine tous les canaux existants (diffusion cellulaire, messages SMS géolocalisés, applications mobiles, satellites, médias sociaux, télévision, radio, sites web, sirènes...), tient compte de la diversité des communautés à risque et contribue à lutter contre les inégalités et à protéger les populations vulnérables. 

En novembre 2023, Intersec a rejoint l'UIT pour promouvoir les télécommunications d'urgence (communiqué de presse). Intersec est un fervent partisan de la combinaison de la diffusion cellulaire et des SMS géolocalisés pour rester à l'avant-garde de la gestion de crise, avec une série de déploiements réussis de systèmes d'alerte publique en France, en Croatie, en Allemagne...

 

Lumière sur le protocole d'alerte commun (CAP) Cours : Common Alerting Protocol: CAP Basics | ETRP Moodle Site

Le protocole d'alerte commun (CAP) est un format normalisé pour les alertes d'urgence et les avertissements publics. Il permet aux autorités d'envoyer des messages d'alerte cohérents sur plusieurs canaux de communication simultanément, tels que les téléphones portables, les médias sociaux, la radio et la télévision. La simplicité et la polyvalence du CAP en font un outil clé des systèmes d'alerte précoce, permettant d'informer rapidement les populations des dangers potentiels. En 2021, la majeure partie de la population mondiale vivait dans des pays appliquant le PAC, et une initiative mondiale visait une adoption universelle d'ici à 2025. Cette utilisation généralisée du CAP améliore l'efficacité et la portée des alertes d'urgence dans le monde entier, ce qui pourrait sauver des vies lors de catastrophes et de situations d'urgence.

  • Capacités de réaction aux catastrophes

Une préparation et une réaction efficaces aux catastrophes sont essentielles pour minimiser l'impact des risques naturels.

    • L'orientation stratégique des décideurs politiques et des organisations de développement, qui jette les bases de systèmes d'alerte précoce complets par le biais de cadres politiques, est au cœur de cet effort.

    • L'élaboration et la mise en œuvre de plans de gestion des catastrophes bien rodés et testés sont également essentielles. Ils permettent aux gestionnaires de crise d'informer efficacement les ressources opérationnelles, de connaître les itinéraires d'évacuation disponibles, etc. La promotion de la collaboration et du partage des connaissances entre les différentes parties prenantes favorise l'échange d'idées et de bonnes pratiques.

       

    • Il est essentiel d'adopter les innovations numériques, non seulement pour alerter les communautés des dangers imminents, mais aussi pour leur fournir les outils et les connaissances nécessaires pour réagir efficacement. En intégrant les avancées technologiques, telles que les modèles prédictifs alimentés par l'IA, les capteurs IoT et l'imagerie satellitaire, nous pouvons améliorer notre capacité à anticiper, à nous préparer et à atténuer les impacts de divers dangers.

    • L'éducation et l'engagement des communautés sont également cruciaux pour assurer une préparation et une résilience généralisées.

    • Cette approche collaborative et axée sur la technologie ouvre la voie à un avenir plus sûr et plus résilient, dans lequel les communautés du monde entier sont mieux équipées pour affronter et surmonter les défis environnementaux et les catastrophes naturelles.

 

3 à 16 milliards de dollars

À l'échelle mondiale, les systèmes d'alerte précoce permettraient d'éviter des pertes de l'ordre de 3 à 16 milliards de dollars par an.

 

  • Situation mondiale du système d'alerte précoce

Le tableau de bord de l'OMM sera constamment enrichi de nouvelles données et de nouveaux indicateurs.

Chacun des quatre éléments des systèmes d'alertes précoces multirisques contribue différemment aux progrès globaux des systèmes d'alertes précoces multirisques à l'échelle mondiale. "Dans l'ensemble, les données révèlent une amélioration de la notification et de l'exhaustivité des SMNE dans chaque groupe de pays et dans chaque région. Bien qu'une amélioration spectaculaire soit observée dans la région Asie-Pacifique et en Afrique, d'importantes lacunes subsistent." Source : Rapport de la CESAP : Rapport de l'ESCAP


Protéger les plus vulnérables

En l'absence de systèmes ou de services d'alerte précoce, les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables sont particulièrement exposées à la crise climatique. 

 

  • Systèmes d'alerte précoce et de gestion des risques climatiques (CREWS)

L'initiative Climate Risk and Early Warning Systems (CREWS) est un mécanisme financier qui finance des projets dans les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) afin de mettre en place des services d'alerte précoce tenant compte des risques.

CREWS travaille directement avec les pays pour augmenter la disponibilité et l'accès aux systèmes d'alerte précoce. Les projets nationaux et régionaux sont mis en œuvre par les pays avec le soutien de trois partenaires de mise en œuvre : le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), le Fonds mondial de la Banque mondiale pour la prévention des catastrophes et le relèvement (GFDRR) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

  • Asie-Pacifique : la région la plus exposée aux catastrophes dans le monde

La géographie diversifiée de la région Asie-Pacifique comprend des lignes de faille, de vastes côtes et de nombreux volcans, ce qui en fait l'une des zones les plus exposées aux catastrophes dans le monde. Par exemple, la ceinture de feu du Pacifique est connue pour sa forte activité sismique, qui entraîne de fréquents tremblements de terre et éruptions volcaniques. En outre, l'étendue des côtes et le climat tropical de la région la rendent vulnérable aux puissants typhons et tsunamis.

    • Près de 45 % des catastrophes naturelles dans le monde se produisent dans la région, et plus de 75 % des personnes touchées par les catastrophes naturelles dans le monde vivent dans la région.

    • Depuis 1970, 2 millions de personnes ont perdu la vie dans des catastrophes dans la région.

    • Rien qu'en 2022, plus de 140 catastrophes ont frappé la région APAC, entraînant plus de 7 500 décès, touchant 64 millions de personnes et causant des dommages économiques estimés à 57 milliards de dollars.


13 minutes

1 personne tuée par un risque naturel toutes les 13 minutes en Asie

La région Asie-Pacifique dispose d'une fenêtre étroite pour accroître sa résilience et protéger ses gains de développement durement acquis contre les impacts socio-économiques du changement climatique. En l'absence de mesures immédiates, les hausses de température de 1,5 °C et de 2 °C entraîneront une augmentation des risques de catastrophe supérieure à la résilience, au-delà des limites de l'adaptation possible, et mettront en péril le développement durable. En outre, les pertes liées aux catastrophes climatiques sont déjà énormes, mais le coût futur de l'inaction aujourd'hui est encore plus important, avec des pertes annuelles moyennes passant de 924 milliards de dollars à près de 1 000 milliards de dollars, soit de 2,9 à 3 % du PIB régional. Source : Rapport de la CESAP

Malgré l'importance cruciale des systèmes d'alerte précoce, leur couverture reste inégale dans la région Asie-Pacifique. Selon le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), seuls 67 % des pays ont déclaré avoir mis en place des systèmes d'alerte précoce multirisques (MHEWS) dans la région APAC.

D'importantes disparités persistent : bien que la région Asie-Pacifique affiche des niveaux de notification plus élevés que la moyenne mondiale, il existe des régions spécifiques, telles que l'Asie du Sud-Est et du Sud-Ouest, et des classifications de pays vulnérables (PMA, PEID, PDSL), où l'analyse des risques aux niveaux national et infranational doit être considérablement améliorée (CESAP-ONU, 2023a). Certains pays, comme le Japon et l'Australie, ont mis en place des systèmes d'alerte précoce robustes qui servent de référence au niveau mondial. Toutefois, le manque de ressources et d'infrastructures empêche de nombreuses nations de mettre en œuvre des SAP efficaces, ce qui expose des millions de personnes à des risques de catastrophe accrus. En moyenne, la connaissance des risques reste faible, de nombreux pays s'efforçant de développer et de gérer efficacement l'information et l'évaluation des risques. (Source : Couverture des systèmes d'alerte précoce de l'UNDRR)

 

Afrique : un impact disproportionné sur les communautés

L'Afrique a été fortement touchée par les catastrophes naturelles, dont la gravité et la fréquence sont appelées à augmenter. Et le bilan réel est probablement beaucoup plus élevé en raison de la sous-déclaration.

    • En 2022, plus de 110 millions de personnes sur le continent ont été directement touchées par les aléas météorologiques, climatiques et hydriques, causant plus de 8,5 milliards de dollars de dommages économiques.

    • Il y aurait eu 5 000 décès, dont 48 % étaient liés à la sécheresse et 43 % aux inondations.

Les systèmes alimentaires africains sont particulièrement vulnérables aux extrêmes climatiques et aux changements de régimes météorologiques, car la production alimentaire dépend largement de l'agriculture pluviale et du pastoralisme. Mais la croissance de sa productivité agricole a diminué de 34 % depuis 1961 en raison du changement climatique. Cette baisse est la plus importante par rapport à ce qu'ont connu d'autres régions du monde.

"L'Afrique est responsable de moins de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais c'est le continent qui est le moins à même de faire face aux effets négatifs du changement climatique. Les vagues de chaleur, les fortes pluies, les inondations, les cyclones tropicaux et les sécheresses prolongées ont des effets dévastateurs sur les communautés et les économies, et de plus en plus de personnes sont menacées", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, M. Petteri Taalas.

 

60 %

60 % des personnes en Afrique ne sont pas protégées par des systèmes d'alerte précoce


Infographic: Africa Is on the Frontline of Climate Change | Statista


Surveiller. Localiser. Alerter. Réagir. Avec Intersec.

Il faut plus qu'un texte pour assurer la sécurité des personnes. Les systèmes intégrés d'alerte précoce sont conçus pour prévoir et fournir en temps utile des informations sur les dangers potentiels afin de minimiser le risque de catastrophes et de comprendre des éléments de gestion de crise. L'approche d'Intersec en matière de systèmes d'alerte précoce commence par l'intégration de divers ensembles de données, couvrant des informations de sources ouvertes et fermées. Pour maximiser la portée et l'efficacité des services d'alerte précoce, nous offrons une suite logicielle spécialisée et résolument multicanal pour l'alerte précoce, les alertes d'urgence et les besoins en matière de gestion de crise : 

  • GeoSafe RK (Risk Knowledge) : GeoSafe RK est notre solution de connaissance des risques centrée sur la carte. Elle permet une connaissance globale de la situation en surveillant l'exposition mondiale aux dangers et aux incidents. Elle consolide diverses sources de données dans une interface unique, intuitive et conviviale. S'appuyant sur un vaste catalogue de données préconstruit, elle affiche de manière transparente toutes les données pertinentes pour l'utilisateur, qu'il s'agisse d'alertes activées par le CAP, de cartes spécialisées ou de capteurs IoT. En fonction de leurs besoins et contextes, les gestionnaires de crise peuvent rapidement déclencher des alertes automatisées dès qu'un incident est détecté.

  • GeoSafe PWS (Public Warning Systems) : GeoSafe PWS, notre système d'alerte public centré sur les personnes, permet de minimiser les dommages causés aux personnes, aux biens et aux moyens de subsistance en déclenchant des alertes rapides, hautement contextualisées et géociblées sur tous les canaux de communication. Cette approche multicanal permet aux gestionnaires de crise d'adapter leurs messages à l'aide de données de localisation en direct et d'analyses avancées. Notre architecture modulaire et évolutive est conçue pour les gouvernements et les opérateurs de téléphonie mobile.

  • GeoSafe CC (Centre de commandement) : GeoSafe CC, notre centre de commandement, simplifie la gestion des équipes et assure une communication claire avec toutes les parties prenantes. Il propose un ciblage dynamique des emplacements pour une gestion efficace des actifs, une gestion avancée des contacts pour mobiliser votre équipe et des visualisations en temps réel des actifs dans les zones dangereuses. Cela permet une coordination précise pendant les crises, garantissant des réponses rapides et efficaces en fournissant une plateforme centralisée pour la gestion des ressources.



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Communiqués de presse :

Page web : Gestion de crise en temps réel

Webinaire à la demande (en anglais) : Resilient digital infrastructures for emergency management

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e-Book (en anglais) : Situational awareness for emergency alerts

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